Composition du coeur artificiel :

Ce cœur pèse environ 900 grammes, à peine plus qu’un cœur malade. Il est composé à la fois de matériaux biosynthétiques, c'est-à-dire compatible avec le cœur humain, mais également d’un circuit électronique très complexe qui lui permet de s’adapter constamment au rythme cardiaque du patient.

Alain Carpentier dit qu’il a choisit de copier le cœur humain et non de créer une pompe comme ce qu’il existe déjà depuis des années mais qui ne s’est pas avéré fructueux, car elle causait des problèmes coagulations.

Il sera relié à une prise près de l’oreille reliée à des batteries extérieures, qui lui permettrait une autonomie de près de six heures. Sa durée de vie s’estime à 5ans. L’utilisation de matériau synthétique ou inerte à l’avantage de ne posséder aucun risque de rejet, à la différence d’une greffe cardiaque.

Le cœur artificiel élaboré en région parisienne est composé de 10 éléments principaux : deux ventricules dotés d’une membrane souple, quatre valves, deux motopompes, un système de régulation électronique et un raccordement électrique. Seules les batteries ne sont pas implantées. Tous les matériaux sont biocompatibles, et hémocompatibles pour ceux qui sont en contact avec le sang. Cette technologie constitue la quatrième génération de prototypes développés par Carmat. Certains de ses capteurs électroniques ont déjà fait leurs preuves sur l’airbus A380 ou sur une console de jeu. La prothèse nécessite 4 différents capteurs de pression, un accéléromètre mis en jeu lors des changements de position, comme dans les avions de chasse, enfin un détecteur à ultrasons pour contrôler le déplacement de ses parois. Le tout est embarqué à l’intérieur de cette prothèse. La prothèse de Carpentier est le seul cœur au monde qui atteigne ce degré de sophistication pour assurer la meilleure qualité de vie au malade.